🥍 Comment Empêcher Les Sangliers De Venir Dans Le Jardin
Ledogo n'est pas un LION qui va coiffer tous les sangliers de la parcelle. Ce serait bien sous-estimer la ruse de Sus Scrofa que de penser cela. Donc, quand je fais de l'approche ou de la billebaude, je recherche des poids de sangliers qui puissent honorer le talent du du dogo. Et un sanglier, plus il est "gros", plus il est rusé. quand je prends des
Levinaigre contre les pigeons est également un bon produit anti pigeon. Le vinaigre blanc est un produit que l'on utilise à différentes fins, essentiellement comme produit de nettoyage mais aussi, parfois, comme désinfectant. Ce produit multi usages peut également être utilisé dans ce cas et a l'avantage qu'il n'est pas dangereux pour la santé
cartede résident grecque comment percer un poteau en béton. prescription délit avant 2017; intoxication alimentaire oursin ; formulaire inscription pdf; le livre scolaire français seconde; résine pour table bois extérieur; maladie menthe taches noires; calendrier poubelle jaune brignais 2021; clôture électrique sanglier leroy merlin. hilti géolocalisation » le trajet fait
Maquestion est dans le titre, mais je la repose "vous allez faire quoi ce WE ?" Perso, la météo annoncée étant mauvaise (froid, pluie, vent ⛹️ ) je vais rester devant la cheminée. Un peu de couture, un peu de tricot, un film à visionner et la journée sera passée ! Si demain j'ai le courage, j'irais voir le film "Les petits mouchoirs", comme nous l'a
Onles voit passer, on les voit s'enfuir, on essaie de les empĂŞcher de venir sur notre terrain, mais il n'y a rien Ă faire ! " Et le pire pour Alain Riemann, ce
Lidée peut choquer les amateurs de petits félins. Dans un entretien en live sur Facebook avec le e-magazine mensuel de chasse sur internet Chassons.com, en date du 4 mai dernier, Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, a évoqué les dégâts causés par les chats. « Le chat est en train de détruire la biodiversité »,
Mettezune couche de marc sec sur la terre et griffez le sol pour qu'il pénètre en profondeur. Ainsi le sol sera fertilisé. - il est un véritable poison pour les fourmis et les limaces. Formez donc des barrières naturelles au jardin. - si vous avez de grosses quantités de marc de café, mettez-en sur le tas de compost.
Lesenfants pourront jouer dans le jardin sans aucun risque et le chien apprendra très vite à rester dans l’espace qui lui est accordé. Ce type de clôture est non seulement pratique, mais aussi bon marché, une solution idéale donc pour un chien qui aime faire des tours ! Pour faire face à un problème de sangliers qui pénètrent dans votre jardin, il peut être
Unrépulsif à base de silice pour déranger les sangliers. Un technique pour faire fuir les sangliers est d’utiliser un répulsif à base de silice transformée en talc. Ce produit 100% naturel a l’avantage d’être bon marché et de ne présenter aucun danger pour l’environnement ni pour l’homme.
Re empêcher les chats des voisins de venir dans la maison !! par Mi Neth » Mercredi 29 Juillet 2009 19:40 En attendant, tu as la solution des deux gamelles!
Quelqueschiffres. Avec près de 14 millions de chats en France, les oiseaux, petits mammifères, reptiles, papillons et autres proies potentielles ont du souci à se faire !Une étude réalisée en Grande-Bretagne (où le nombre de chats est estimé à 9 millions) évoque que nos petits félins seraient responsables du décès de 250 millions d'animaux par an
Toutefois rare est le cas où le sanglier attaque les humains. Dans certaines régions de la France, des battues sont régulièrement organisées afin de mieux contrôler la profusion de ces mammifères imposantes. Mais il semble que ces méthodes ne suffisent plus à enrayer ce phénomène. De plus, cela n’empêche pas les sangliers de se
Lalave est très répandue dans le Nether : d'immenses lacs, des rivières et même des chutes de lave sont présents. Vous devez faire extrêmement attention à la lave autour de vous puisqu'elle se répand sur la même surface que l'eau dans le monde normal avec une vitesse de déplacement bien plus rapide que la lave du monde normal. Les seaux d'eau ne
Cesnids sont petits (de la taille d'une orange) et se trouvent à moins de 3 mètres de haut, généralement à l’abri des intempéries : sous un toit, sous une cabane, dans un garage, au-dessus d'une porte comme illustré par la photo ci-contre prise en avril 2017 dans un pavillon de la rue des Bouvreuils.
Maisvoilà , vous pouvez acheter de l’urine de prédateurs comme les coyotes, les pumas et les renards dans les magasins de jardinage ou sur les sites Web. En trempant des boules de coton dans
fhh7mf3. Barrière de protection sangliers crayons pour éloigner sangliers, cochons. La barrière de protection sangliers permet de protéger et préserver votre jardin des passages de ces animaux ; En effet, ceux-ci peuvent causer de lourds dégâts sur les végétaux de votre jardin ils retournent le sol et brisent les barrières. Après épandage, les crayons libèrent un gaz lourd qui incommode et perturbe l’animal ; le contact au sol devient aussi désagréable l’endroit est alors évité, et non recolonisé. Vous pouvez mettre un crayon pour 1 m² environ, ou 1 mètre linéaire. Boite de 30 crayons Pour protéger des barrières ou une zone plus restreinte, vous pouvez utiliser la laque ou les mini granulés répulsifs.
Le bambou apporte une touche d’élégance, d’apaisement et de robustesse à un jardin. Il peut parfaitement faire l’affaire pour créer une haie, mais cependant leurs rhizomes traçants les mènent à l’expansion. D’où les risques qu’ils envahissent votre jardin surtout si les conditions de votre jardin favorisent leur développement. C’est pourquoi il est capital de savoir maîtriser leur plantation. Voici comment ! Attention à la prolifération des racines Les bambous plaisent aux particuliers par leur feuillage et leur charme, mais attention à la prolifération de leurs racines. En effet, lorsque vous plantez des bambous dans votre jardin, il faut prendre certaines mesures de précautions pour éviter qu’ils n’envahissent tout l’espace de votre jardin et commencent à nuire à son esthétique. Les racines rhizomateuses, soit les organes souterrains ayant une forte contenance en nutriments peuvent se propager sur plusieurs mètres et rien ne peut arrêter leur développement. Pour empêcher la croissance invasive de vos bambous, il faut donc envisager l’installation d’une barrière anti rhizomes avant la plantation même des bambous. Il suffit de délimiter la zone à l’avance en tenant compte de la limite de 50 cm de la clôture séparant votre espace et celui du voisinage, puis faire un creux de 60 cm de profondeur et de 20 cm de largeur autour de cette zone qui accueillera la barrière anti rhizome. Ce dernier doit remonter sur les bords jusqu’à 5 à 10 cm au-dessus de la surface du sol. Entretien / arrosage estival Le bambou est une plante ne nécessitant pas beaucoup d’entretien. La taille des bambous n’est pas très compliquée, on peut compter 3 types de tailles dont la taille d’entretien, la taille d’éclaircissage pour les bambous plantés en rideau et la taille d’égalisation qui s’effectue à mi-juillet pour les bambous en haies afin d’harmoniser la hauteur. Concernant l’arrosage estival, sachez que le bambou est très gourmand en eau. Vous pourriez identifier leur déshydratation à travers l’enroulage des feuilles sur elles-mêmes. Un arrosage estival régulier et abondant s’avère donc indispensable surtout lors de la première année de plantation. Soit un besoin de 15 à 20 litres d’eau tous les 15 jours environ. Mieux vaut arroser copieusement et moins fréquemment. Entretien / arrosage hivernal En hiver, il faut procéder un paillage durant les premières années pour la protection des jeunes rhizomes du froid. Le paillage, généralement un lit d’écorces, est indispensable pour protéger les bambous du gel en hiver. Il est également astucieux de laisser les feuilles sèches des bambous au sol pour la protection contre le froid hivernal ou plutôt opter pour un voile d’hivernage. Lorsque les feuilles sont agressées par le froid, vous envisagerez une taille des branches dégradées au printemps. Dans les régions pluvieuses, il n’est pas nécessaire d’arroser vos bambous. En hiver, les bambous traversent une étape de repos végétatif, ce qui implique qu’ils ne requièrent généralement pas d’arrosage. Mais lorsque la terre est très sèche, vous pourriez envisager un arrosage abondant pour éviter qu’ils ne se déshydratent.
Les chats sont nos amis… Pourtant outre le fait qu’ils ont un impact phénoménal sur la biodiversité, ils ont aussi une forte tendance à gratter la terre là où cela nous arrange le moins quand on essaye de bichonner son potager. Découvrez 5 astuces pour les éloigner et se prémunir des dégâts. Rédigé par , le 21 Jun 2022, à 18 h 03 min Ils adorent mâcher les plants de tomates, les pousses de radis ; viennent tout gratter et saccager, se faire les griffes sur les pieds les plus robustes, et même faire leurs besoins au fond d’un trou… Les chats, tout mignons qu’il soient, peuvent se révéler être de véritables plaies et compromettre le travail du meilleur jardinier. Alors, comment éloigner les chats du jardin potager ? Comment empêcher les chats de venir dans mon jardin ? Le potager est en réalité un art aussi simple que des fois complexe. Tout est, en fait, affaire de connaissances. Sur le sujet des chats et des dégâts qu’ils peuvent causer, oubliez les jurons de charretiers pour arriver à vos fins, et utilisez plutôt quelques astuces comme nous vous en livrons ici. Les chats ne font absolument pas de différence entre le potager et le reste de leur environnement © NickSorl Lire aussi Pour sauver les animaux, enfermez vos chats Utilisez tout ce qui pique Les chats sont des petites bestioles pleines de vie qui sont bien armées pour évoluer dehors et avoir une perception affinée de leur environnement. Cette perception passe, entre autres choses, par leur petite truffe et par les coussinets qu’ils ont sous leurs pattes. Organes très sensibles, les chats les protégeront envers et contre tout. Vous pouvez donc recouvrir vos semis ou protéger vos plates-bandes en disposant des choses qui piquent de quoi faire fuir sans faute les petits matous comme les gros. Gardez les branches de rosiers ou d’aubépine quand vous les taillez, ramassez les bogues de châtaignes en forêt à l’automne ou dégotez du houx quelque part. Avec tout cela, votre potager deviendra un milieu sans trop de possibilités pour les chats qui s’en désintéresseront. Comment empêcher un chat de faire ses besoins dans le jardin avec du vinaigre blanc ? Haaaaa le vinaigre blanc… Quel produit magique ! Mais les chats ne seront certainement pas du même avis que vous sur le sujet. Vous pouvez l’utiliser en vaporisation sur certaines surfaces pour repousser les chats comme par exemple les endroits où ils marquent leur territoire. Par contre, le vinaigre blanc sur votre terre n’est pas la meilleure des idées pour assurer la vie des sols qui est la plus grande garante de votre production potagère. Le mieux sera d’imbiber des journaux avec un peu de vinaigre blanc et poser le tout sur une planche ou une pierre près des plantes que vous voulez protéger. Élaborez votre répulsif pour éloigner les chats des plantations Encore une fois parce que le chat a un odorat puissant, il est très sensible aux odeurs qui peuvent alors lui faire passer son chemin. Le système olfactif du chat est très puissant si bien qu’il peut percevoir des odeurs auxquels nous sommes totalement insensibles © Ri_Zhevlakova Des petites macérations que vous conserverez de côté au fur et à mesure de vos besoins et que vous répandrez avec un pulvérisateur classique, peuvent régler votre problème si vous passez régulièrement au potager. Régulièrement parce que cette solution est efficace sur une courte période, surtout quand il pleut ! Vous pouvez ainsi utiliser des écorces d’agrumes, de l’ail, de la moutarde, du piment ou du poivre pour faire en sorte que vos plantes soient protégées. À savoir Les chats peuvent tout de même vous aider au potager ! Certes ils ont tendance à faire ce que l’on ne voudrait pas, mais il ne faut pas oublier qu’ils ont tout de même aussi tendance à s’attaquer aux rongeurs. Or ces rongeurs, comme les campagnols par exemple, peuvent causer bien plus de dégâts à votre production que les chats. Plantez des herbes aromatiques en pagaille Plusieurs herbes aromatiques incommodent assez les chats pour les repousser assez efficacement. Il faut dire que les chats ont un odorat 40 fois plus puissant que celui de l’Homme ce qui doit de temps à autre leur hérisser le poil. La lavande, le romarin et tout ce qui est citronné comme le thym citronné ou la verveine citronnée seront autant de barrières contre les chats. Il faut cependant bien réfléchir les endroits où vous allez les faire pousser d’une part pour bien entourer vos cultures et d’autre part pour éviter de bloquer le passage des chats qui du coup pourraient faire un détour et trouver un autre endroit chez vous pour remplir leur vilain office ! Astuce en bonus Semer aussi des graminées, de la bruyère ou bien sur de l’herbe à chat dans votre jardin il se fera un plaisir de leur faire un sort tout en laissant vos plantations préférées tranquilles. Pensez aussi à lui laisser un petit carré de terre et plusieurs planches pour lui servir de grattoir. Installez des protections temporaires Les chats peuvent causer des désagréments au mauvais moment et au mauvais endroit. Il faut être honnête, ce n’est pas parce qu’un chat met un petit coup de patte ou deux que cela est catastrophique… Sauf quand il le fait par exemple au moment des semis pile-poil là où vos carottes commençaient à pointer le bout de leur nez ! Voilà comment les chats aiment occuper le plus clair de leur temps © Gheorghe Mindru Anticipez donc un peu les choses et positionnez quelque chose au-dessus de vos semis le temps qu’ils soient assez vigoureux. Vous pouvez vous munir de voile d’hivernage ou de grillage par exemple, ou alors plus simplement, de cageots en bois dont vous n’avez plus d’utilité. Posés à l’envers sur vos semis, ils les protégeront des chats qui pourront toujours venir se faire bronzer dessus. Article mis à jour et republié Illustration bannière Un répulsif pour chat naturel au potager – © STEKLO consoGlobe vous recommande aussi... Rédigé par Julien Hoffmann Voir sa fiche et tous ses articles Devenir rédacteur
Le pouvoir ! C'est se servir d'un ciseau de verre pour sculpter le marbre. Allons donc ! Dominer, c'est être tyran ; être dominés, c'est être lâches ! Que le peuple se mette donc debout, il y a assez longtemps qu'on fouette le vieux lion pour qu'il casse la muselière. » Elle a du cran, Louise Michel 1830-1905, et du souffle. Cette phrase est extraite de ses Mémoires de Louise Michel, écrits par elle-même publiés en 1905 sous forme de feuilleton à son retour de Nouvelle-Calédonie, où elle a été déportée pendant sept ans pour avoir activement participé à la Commune. L'exil ne l'a pas assagie. Partie proche des thèses socialistes de Louis Blanc, elle est revenue anarchiste. La République bourgeoise n'a qu'à bien se tenir En révolution, l'époque qui copie est perdue, il faut aller en avant. La Commune, enserrée de toutes parts, n'avait que la mort à l'horizon, elle ne pouvait qu'être brave, elle le fut. […] Sur le sang fleurit la vengeance, comme l'eau fleurit le gazon, disaient les braves. » Elle est terrible, la Louise. Son livre lui ressemble, ébouriffé, mal foutu, un assemblage hétéroclite de morceaux de bravoure où elle décrit dans le détail et avec verve l'insurrection, comme on peut le lire dans l'extrait ci-dessous, des déclarations enflammées pour la cause révolutionnaire, des chansons, des remarques sur sa mère adorée... Vous le voyez bien, amis, je suis capable de tout ; amour et haine ; ne me faites pas meilleure que je ne suis », écrit encore celle qui fut la première à porter le drapeau noir au sein du mouvement libertaire. Qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Une icône du féminisme et de l'anarchie. L'image d'une révoltée généreuse, idéaliste, inflexible. Soucieuse de se former, soucieuse d'apprendre aux autres. Ses mémoires ont été republiés récemment par plusieurs éditeurs, mais pas forcément dans leur version intégrale. La Bibliothèque nationale de France a choisi de les inclure dans sa collection des 100 livres d'histoire de France sous forme d'e-books. Voilà le cauchemar de la bourgeoisie posant ses mémoires échevelés aux côtés des sages opus de Victor Duruy ou d'Henri Martin, les grands mais sages historiens de la France officielle. Elle aurait ricané, c'est sûr. Pas impressionnée. Son témoignage, à elle, n'est-ce pas l'histoire du peuple, de ses idéaux, de ses rêves de liberté et de ses luttes ? La vraie vie de la révolution, quoi. Indomptable Louise. * 100 livres d'Histoire à redécouvrir. La Bibliothèque nationale de France un coffret mode d'emploi, 100 fiches de présentation et un code pour tout télécharger, 35 euros. En librairie le 4 octobre. Comment meurent les braves* Le 18 mars, sur la butte Montmartre, baignée de cette première lueur du jour qui fait voir comme à travers le voile de l'eau, montait une fourmilière d'hommes et de femmes ; la butte venait d'être surprise ; en y montant on croyait pourquoi la butte était l'objectif de la canons payés par les gardes nationaux étaient laissés dans un terrain vague au milieu de la zone abandonnée aux ne le voulut pas, on les reprit au parc donné par un bataillon du 6e arrondissement fut général ; l'idée était dans l'air, chaque bataillon alla reprendre ses canons ; ils passaient sur les boulevards à bras d'homme, de femme et d'enfant, drapeau en marins proposaient déjà de reprendre les forts à l'abordage comme des navires ; cette idée respirée dans l'air nous n'arriva aucun accident quoique les pièces fussent comme Belleville et Batignolles, avait ses canons ; ceux qu'on avait mis place des Vosges furent transportés au faubourg clubs étaient fermés depuis le 22 janvier, les journaux suspendus ; si on n'eût senti le peuple en éveil il est probable que le 18 mars, au lieu d'être le triomphe du peuple, eût été celui d'un roi fils Badingue n'était pas encore mort ; Montmartre désarmé, c'était l'entrée du souverain, Bonaparte ou d'Orléans, qu'eussent protégé l'armée trompée ou complice et les Prussiens établis dans les ne voulut point, cette fois, être complice, l'armée, que, trois mois plus tard, on prenait pour écraser leva la crosse en l'air au lieu d'arracher les canons français aux gardes nationaux et surtout aux femmes qui les couvraient de leurs corps ; les soldats comprenaient, cette fois, que le peuple défendait la République en défendant les armes dont les royalistes et impériaux, d'accord avec les Prussiens, eussent tourné la gueule vers le 18 mars devait appartenir à l'étranger, allié des rois ou au peuple ; il appartint au la victoire se décida ainsi pour nous, je regardai autour de moi et j'aperçus ma pauvre mère qui m'avait suivie pensant que j'allais Thomas et Lecomte, au moment où Clément Thomas commandait de tirer sur le peuple, furent deux étaient, par leurs actes mêmes, condamnés depuis longtemps ; cela datait de loin, de juin 48 pour Clément Thomas. Il l'avait rappelé sous le siège en insultant la garde avait comme lui un arriéré à payer ses soldats se vengeance sortit du passé, sans ordre c'est l'heure qui sonnera encore pour bien d'autres, sans que la Révolution qui passe s'attarde sur le chemin à le faire ou à l' compte ceux qui meurent ainsi aux représailles populaires, mais d'un côté seulement ; de l'autre on ne compte pas, on ne le pourrait le chaume sous les faucilles, l'herbe fauchée au soleil d' des nôtres aussi périrent ; Turpin, tombé près de moi, à l'attaque du n° 6 de la rue des Rosiers, pendant la nuit, mourut quelques jours après à Lariboisière.[...] Pendant tout le temps de la Commune, je n'ai passé chez ma pauvre mère qu'une seule nuit. Ne me couchant, je pourrais dire jamais, je dormais un peu n'importe où, quand il n'y avait rien de mieux à faire ; bien d'autres en ont fait autant. Chacun s'est donné tout entier de ceux qui voulaient la délivrance. […]J'avais, outre mes vêtements de femme, un costume de lignard et un de garde national ; des cartes dans mes poches, pour prouver à qui de droit d'où je venais ; et je m'en allais sans qu'il me soit jamais arrivé autre chose qu'une éraflure de balle au poignet, mon chapeau criblé et une entorse qui, longtemps foulée, m'obligea enfin à ne plus marcher pendant trois ou quatre jours et à réquisitionner une justement une calèche d'assez bonne mine ; nous y avions attelé assez bien aussi un cheval, malheureusement habitué aux coups ; il ne voulait pas marcher, la vilaine bête, en le traitant chose alla parfaitement, tant qu'il s'agit de suivre au pas un enterrement au cimetière Montmartre, mais après, il fallait aller ailleurs ; le maudit animal, non content de son petit train à dormir debout, s'arrêta tout court pour laisser le temps à un tas d'imbéciles de venir chuchoter tout autour Ah ! les voilà qui ont calèche ! ils font danser l'argent ! et ça doit coûter gros l'entretien de cette voiture-là ! » Attendez, dit un ami, ne descendez pas ! je vais le faire trotter ! Il donna un morceau de pain et des encouragements à ce monstre, qui se mit à mâchonner en levant les lèvres comme s'il nous riait au nez, ne bougeant pas plus qu'un n'en déplaise à ceux qui comme moi sont esclaves des pauvres bêtes, j'appliquai la loi de nécessité, sous forme d'un coup de fouet bien cinglé à la nôtre, qui repartit secouant ses oreilles, pour la barricade Peyronnet à n'avais pas osé, en allant à Montmartre, descendre chez ma pauvre mère, parce qu'elle aurait vu que j'avais une jours auparavant je m'étais trouvée tout à coup face à face avec elle, dans les tranchées, près de la gare de Clamart. Elle venait voir ce qu'il y avait de vrai dans les mensonges que je lui écrivais pour la tranquilliser ; heureusement elle finissait toujours par me croire… […] En province on croyait toujours les contes officiels ; la raison d'État exige qu'on fasse de la discorde entre les divers groupes de cette plèbe, dont on laisse assez pour le travail, trop peu pour la révolte, mais qui, entre chaque coupe réglée, repousse nombreuse et forte comme les chênes des plus dévoués allèrent de Paris à la province ; des femmes, entre autres Paule Mink. On se multipliait le plus possible. Si la province eût compris, elle eût été avec essaya des ballons remplis de dépêches à la France. Quelques-uns tombèrent du reste, n'étaient pas trompés par les bourdes versaillaises. Lyon, Marseille, Narbonne eurent leurs Communes, noyées comme la nôtre dans le sang révolutionnaire ; c'est de celui-là toujours que rouges sont nos bannières ; pourquoi donc effrayent-elles ceux qui les rougissent ? [...] L'une d'elles, Blanche Lefebre, vint me voir comme en visite à la barricade du Delta. On croyait encore insurrection gagne bien. Mais la Révolution était saignée au cou par le vieux renard Foutriquet, général d'armée de Versailles. Dombrowski passa devant nous, triste, allant se faire tuer. – C'est fini, me dit-il !Je lui répondis – Non, non. Et il me tendit les deux toujours à tout, je ne sais comment ; enfin, ceux qui voulaient m'avoir emmenèrent ma mère pour la fusiller, si on ne me trouvait pas. J'allai la faire mettre en liberté en prenant sa place. Elle ne voulait pas, la pauvre chère femme ; il me fallut bien des mensonges pour la décider ; elle finissait toujours par me ainsi qu'elle retournât chez près du chemin de fer de Montmartre, au bastion 37 ; là était le dépôt des fragments de papiers brûlés, venant de l'incendie de Paris, arrivaient jusque-là comme des papillons de nous, flottait, en crêpe rouge, l'aurore de l' entendait toujours le canon, on l'entendit jusqu'au 28. Et jusqu'au 28 nous disions La Révolution va prendre sa comptons toujours, naïfs que nous sommes, sans la trahison. À ce bastion, devant le grand carré de poussière où nous étions parqués, sont les casemates sous un tertre de gazon vert. Là , à l'arrivée de M. de Gallifet, on fusilla devant nous deux malheureux qui se débattaient, ne voulant pas mourir. Sortis pour nous insulter peut-être, ils avaient été pris dans la rue et ne s'en étaient pas beaucoup tourmentés, sûrs, disaient-ils, d'être mis en liberté. Le discours de M. de Gallifet, l'ordre de tirer dans le tas si quelqu'un semblait changer de place, les ayant effrayés, ils se prirent à fuir, saisis d'une terreur folle. Quoique nous ayons tous crié Nous ne les connaissons pas ; ils ne sont pas des nôtres, ils furent fusillés, ne voulant même pas rester debout, les malheureux, disant qu'ils étaient des commerçants de Montmartre, et ne pouvant, affolés qu'ils étaient, retrouver leur adresse dans leur mémoire obscurcie, pour recommander leurs enfants à ceux qui resteraient !Nous ne pensions guère en sortir. Ces hommes se ressemblaient et devaient être frères. On crut que l'un d'eux disait Hélas ! Moi j'ai toujours cru qu'il avait dit Anne, et que c'était sa fille ! Combien furent pris ainsi, qui étaient ennemis de la Commune, comme les deux malheureux du bastion 37 ! Il arrivait d'étranges choses. Plus tard, lorsqu'on nous conduisit de Satory à Versailles, une femme furieuse se précipita au-devant de nous, criant que nous avions tué sa sœur, qu'elle le sait, qu'il y a des témoins. Deux cris sont jetés tout à coup ; sa sœur était parmi nous, faite prisonnière par ! On nous avait dit en arrivant par la grande pluie où la montée glissait Allons ! montez comme à l'assaut des buttes ! Et tous avaient monté au pas de charge, et nous marchions au-devant des mitrailleuses qu'on roulait, disant à une vieille qui était avec nous, parce qu'on avait fusillé son mari, et qui allait crier que c'était une formalité chaque fois que des prisonniers se tut. Nous étions sûrs qu'il n'y aurait qu'un seul cri Vive la Commune ! On retira les mitrailleuses. En passant à Versailles, des petits crevés avaient tiré sur nous comme sur des lièvres ; un garde national eut la mâchoire cassée ; je dois cette justice aux cavaliers qui nous conduisaient, qu'ils repoussèrent les petits crevés et leurs drôlesses qui venaient à la chasse aux prisonniers. Satory ! On appelait pendant la nuit des groupes de prisonniers. Ils se levaient de la boue où ils étaient couchés sous la pluie, et suivaient la lanterne qui marchait devant ; on leur mettait sur le dos une pelle et une pioche pour faire leur trou, et on allait les fusiller. La décharge s'égrenait dans le silence de la m'avoir dit qu'on me fusillerait le lendemain de mon arrivée, on me dit que ce serait pour le soir, puis pour le lendemain encore, et je ne sais pourquoi on ne le fit pas, car j'étais insolente comme on l'est dans la défaite avec des vainqueurs féroces. On nous envoya une trentaine de femmes aux Chantiers de Versailles. Là , tout autour d'une grande pièce carrée, au premier étage, nous étions de jour assises par terre, la nuit allongées comme on pouvait. Au bout d'une quinzaine de jours on donna une botte de paille pour deux. Au-dessus, par un trou, on montait à la salle des interrogatoires, un autre trou conduisait au rez-de-chaussée où étaient les enfants prisonniers ; deux lampes éclairaient la nuit cette Morgue que complétaient les haillons suspendus par des ficelles au-dessus des corps. Pendant longtemps il me fut défendu de voir ma mère qui venait souvent de Montmartre sans pouvoir me parler. Un jour qu'on l'avait repoussée, tandis que la pauvre femme m'avait tendu une bouteille de café, je jetai cette bouteille à la tête du gendarme qui l'avait repoussée. Aux reproches d'un officier, je lui dis que mon seul regret était que je m'étais adressée à un instrument au lieu d'avoir frappé en haut où on commande. On permit enfin à ma mère de me voir, mais ce fut longtemps après. À la prison des Chantiers, comme partout, des épisodes comiques. Une sourde muette y passa quelques semaines pour avoir crié Vive la Commune ! » Une vieille femme paralysée des deux jambes pour avoir fait des barricades ! Une autre tourna pendant trois jours autour de la salle, son panier à un bras, son parapluie sous l'autre. Il y avait dans ce panier des chansons composées par son maître à la louange des vainqueurs, et qu'on avait cru à celle de la Commune avec des vers tels que celui-ci. Bons messieurs de Versailles, entrez dedans vite le rire mourait sur les lèvres. Les cris des folles, l'inquiétude pour les parents, pour les amis, dont on ignorait le sort, les pauvres mères seules au logis… Mais on est fier dans la défaite et les drôles et drôlesses, qui venaient voir les vaincus de Paris comme on va voir les bêtes au Jardin des Plantes, ne voyaient pas de larmes dans les yeux ; mais des sourires narquois devant leurs binettes d'idiots. Au rez-de-chaussée étaient des enfants dont on n'avait pu avoir les pères, quelques-uns comme Ranvier, déjà fiers et dont on était fier. À terre serpentaient des filets argentés, s'en allant vers des sortes de fourmilières. C'étaient des poux énormes au dos hérissé et un peu voûté, ayant une vague ressemblance avec les sangliers des sangliers-mouches s'entend ; il y en avait tant qu'on croyait entendre un petit bruit dans leur fourmillement. *Louise Michel, Mémoires de Louise Michel écrits par elle-même », 1905
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